OpenAI lance GPT-5.2 pour contrer la montée en puissance de Google et réaffirmer son leadership

OpenAI a dévoilé jeudi son nouveau modèle d’intelligence artificielle, GPT-5.2, une annonce stratégique qui intervient quelques jours après l’activation d’une « alerte rouge » en interne face à la concurrence de plus en plus pressante de Gemini, le modèle de Google, ainsi que d’autres acteurs émergents du secteur.

Une montée en puissance coûteuse

Interrogé par CNBC, Sam Altman a affiché sa confiance dans la capacité d’OpenAI à soutenir sa croissance, malgré l’ampleur des investissements nécessaires. L’entreprise s’est engagée à acquérir sur huit ans 1 400 milliards de dollars de capacités informatiques supplémentaires :
achat massif de puces, construction de centres de données, alimentation électrique renforcée et infrastructures de refroidissement.

Ces montants impressionnants contrastent avec les revenus actuels d’OpenAI, même si la société prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires annualisé d’au moins 20 milliards de dollars fin 2025, avec l’objectif d’atteindre « plusieurs centaines de milliards d’ici 2030 ».

« Sans cette montée en puissance du calcul, nous ne pouvons pas soutenir notre croissance, mais nous avons bien plus de raisons d’être optimistes que pessimistes », a affirmé Sam Altman.

Monétisation renforcée, notamment grâce aux vidéos

Le dirigeant a également confirmé qu’OpenAI facture désormais la génération de vidéos via son outil Sora.
Selon lui, les utilisateurs « n’ont manifesté aucune réticence à payer pour générer des vidéos qu’ils aiment », un signal encourageant pour la stratégie de monétisation du groupe.

Vers un “mode adulte” en 2026

Après avoir annoncé en octobre un assouplissement progressif des restrictions sur ChatGPT pour permettre des conversations érotiques entre adultes, Sam Altman prévoyait initialement une mise en place dès décembre.

Mais selon Fidji Simo, membre du conseil d’administration d’OpenAI, ce « mode adulte » n’arrivera finalement qu’au premier trimestre 2026.
L’entreprise souhaite d’abord améliorer ses capacités à vérifier l’âge des utilisateurs, une étape jugée indispensable avant le déploiement de cette fonctionnalité sensible.

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