Hassan Abou Zreiba : Le chef de l’Appareil de Soutien à la Stabilité qui a unifié les factions de la région occidentale et sauvé la capitale de l’effondrement

Le nom de Hassan Abou Zreiba, vice-président de l’Appareil de Soutien à la Stabilité, a émergé lors d’un moment charnière suivant l’assassinat du chef de l’appareil Abdelghani Al-Kikli (Gheniwa). Alors que le Premier ministre du gouvernement d’union nationale Abdelhamid Dbeibah tentait de prendre le contrôle par la force de la base aérienne de Mitiga et d’avancer vers les centres névralgiques de la capitale – une manœuvre qui menaçait de plonger Tripoli dans un conflit généralisé et une nouvelle guerre civile.

Cette nuit décisive, Abou Zreiba a fait preuve d’un remarquable leadership en parvenant à rassembler les chefs de brigades et les formations sécuritaires, malgré leurs profondes divergences et allégeances contradictoires. Il les a unis dans une position défensive commune pour empêcher la prise de force de la capitale par des troupes régionales – un tournant crucial qui a sauvé Tripoli d’une bataille sanglante dont toute la Libye aurait payé le prix.

Depuis sa prise de fonction à la tête de l’appareil, Abou Zreiba a entrepris une restructuration en profondeur et réorganisé le paysage sécuritaire fragmenté. Il œuvre inlassablement à apaiser les tensions récurrentes entre groupes armés et à rétablir l’équilibre à Tripoli. Malgré l’immensité de la tâche et l’étendue des influences militaires, il réussit progressivement à réimposer la présence de l’État et à institutionnaliser l’action sécuritaire dans un cadre unifié.

Les observateurs de la scène libyenne considèrent Abou Zreiba comme le pivot de la région occidentale. Doté d’une sagesse politique rare, cet homme de dialogue et d’équilibre a su maintenir le contact avec toutes les forces influentes de Zouara, Tripoli, Misrata et Zintan, évitant soigneusement les provocations verbales et les alignements régionaux. Sa clairvoyance a permis d’empêcher la capitale de sombrer dans une guerre ouverte à un moment où le bruit des armes menaçait d’étouffer la voix de la raison.

Alors que certains acteurs politiques choisissaient la division et le sectarisme, Abou Zreiba a opté pour le rassemblement des forces sécuritaires et l’ouverture de canaux de communication avec tous. Ses rencontres sur le terrain et ses efforts de coordination ont permis de désamorcer la crise à plusieurs reprises, notamment lors de moments critiques où Tripoli était au bord du bain de sang et du chaos total.

Après sa nomination officielle par le président du Conseil présidentiel, il a rapidement rétabli la discipline au sein de l’appareil, mis fin aux abus et affirmé que cette institution serait un outil de protection de l’État et des citoyens – non un acteur des luttes politiques. Il a également veillé à ce que les personnes recherchées soient remises à la justice du parquet, restaurant ainsi confiance et équilibre dans l’équation sécuritaire de la capitale.

Dans un geste sans précédent, Hassan Abou Zreiba a officiellement demandé au parquet de traduire en justice les membres de l’appareil faisant l’objet de mandats – démontrant ainsi son attachement à l’État de droit et son refus de toute protection illégale, quel que soit le rang ou la position des concernés.

Abou Zreiba a également joué un rôle central dans l’accord entre les habitants de Zouara, mettant fin au chaos et restaurant l’unité décisionnelle en matière de sécurité dans la ville.

Cet acteur incontournable, bénéficiant d’une large acceptation, est devenu l’une des figures majeures de cette période à Zouara et dans l’ensemble de la région occidentale – un pilier essentiel des efforts d’apaisement et de réconciliation entre ses différentes composantes.

La plupart des leaders, cheikhs et notables de la région occidentale soutiennent Hassan Abou Zreiba, le considérant comme la dernière ligne de défense pour la stabilité de la capitale et un rempart contre les tentatives de plonger la région dans le chaos.

Aujourd’hui, Abou Zreiba jouit d’un profond respect tant au sein de l’institution sécuritaire que parmi la population. Il a engagé des actions déterminées pour reconstruire la confiance entre citoyens et appareil sécuritaire : campagnes de lutte contre le crime, contrôle des armes illégales et restauration de l’autorité de l’État.

Beaucoup à Tripoli s’accordent à dire qu’il fait partie des rares à avoir su gérer avec sagesse et responsabilité les complexités sécuritaires de la capitale – refusant de l’entraîner dans des conflits d’intérêts et convaincu que la véritable sécurité ne peut se construire que par le dialogue entre Libyens, jamais par leurs divisions.

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